L'éclosion architecturale qui accompagne l'invention de la Côte d'Azur, entre 1830 et la première guerre mondiale, se fait sous le signe de l'oppulence et de la citation artistique mais nullement sous celui d'une recherche de la modernité: en effet pour les
têtes couronnées ou grands magnats industriels, la demeure de villégiature doit être le reflet de leur statut social et donc se parer d'une profusion d'ornements. La référence est tout bonnement le "château", certes revisité par les fantaisies les plus variées, mais toujours en référence à un passé fantasmé par le biais de l'art.
Les caractéristiques les plus visibles de la modernité architecturale (acier, béton armé, rideaux de verre) ne trouveront à s'exprimer que plus tardivement sur la Côte d'Azur qu'à Paris, Vienne, Bruxelles, Glasgow, Chicago ou New York.
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