Le bâti dans le paysage rural français

Les bâtiments de l'exploitation agricole

Le puits

Puits couvert d'un toit en bâtière

 

 
Puits près de Brioude (Haute-Loire)

Puits couvert, de maçonnerie récente ( XXeme siècle)

 

Puits couvert dans le Lot

Fosse assez large, couverte d'un toit, il faut se pencher par l'ouverture. Murs et toit en calcaire : lauzes de calcaire.

 
Puits parisien abrité par un volet mobile
 
Puits parisien, véritable édicule décoratif
Pour qu'une eau soit agréable à boire, il faut qu'elle soit pure (incolore et inodore) et naturellement filtrée à travers la roche de ses dépôts et impuretés, ce qui ne correspondait pas vraiment à la manne provenant des rivières et dont le goût poissonneux était inévitable. De plus, les immondices qui se déversaient dans les fleuves, les lessives et les lavages les plus divers n'encourageaient pas vraiment la consommation. Il était donc naturel, et ce depuis les temps les plus reculés, de creuser des puits plus ou moins profonds, pour atteindre une eau meilleure, en théorie exempte de "méphitisme", en tous les cas agréable à la consommation.
Les puits ont donc proliféré, à l'instar des sources naturelles typiques des régions montagneuses.
C'est ainsi que, jusqu'à l'avènement des captages d'eaux potables desservant chaque domicile, margelles et pompes à eau, qui sont en fait d'anciens puits, pullulaient dans nos campagnes et dans nos villes.

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